SIG 2024, le Géo évènement - Conférence Francophone Esri

Evolution d'une zone humide en milieu urbain : apports de la télédétection au suivi de la Grande Niaye de Pikine (Dakar-Sénégal).

Oct 11, 202412:30 - 12:55 PM

Cette session se déroulera le Oct 11, 2024 à 12:30 PM Pour en profiter pleinement, nous vous recommandons d’utiliser l’un des navigateurs internet suivants ; Chrome, Firefox ou Edge et de disposer d’une bonne connexion internet . Merci également de désactiver les éventuelles applications de blocage installées sur votre navigateur.

La Grande Niaye de Pikine, zone humide, symbole de la zone éco-géographique des Niayes est sujette à une attraction du fait de sa position stratégique. Toutefois, cet espace vital n’a pas échappé aux contraintes d’ordre climatique et environnemental récent dans l’espace sahélien. Cette situation est exacerbée par une urbanisation galopante qui entraine une forte pression sur les surfaces inondables. Ainsi, le constat de la situation de vulnérabilité ainsi que la perte des zones humides, fait état de réflexion à l’analyse de l’évolution spatiale de la couverture du sol de la Grande Niaye de Pikine. A travers une approche multi-scalaire, ce diagnostic aboutit à une photo-interprétation suivie d’un traitement d’imageries multi-dates. Dans un contexte de variabilité pluviométrique, l’hydrologie des Niayes s’est fortement modifiée et semble afficher une situation d’irréversibilité en dépit du retour à la normale des pluies ces dernières années. Le diagnostic de la situation environnementale des zones humides de la grande Niaye de Pikine, révèle un assèchement progressif de la surface des zones inondées variant de 112,25 ha en 1984 soit 22,64% à 2, 27% en 2005 pour atteindre environ 1,90% en 2018 bien que l’eau ait progressé de 2, 05% en 2012. Par contre, la surface du bâti est passée de 45,9 km2 en 1990 à 63,5km2 en 2018, soit un taux de croissance global 38,4%. Cela s’est donc réalisé à un rythme d’évolution accéléré, réduisant fortement la surface occupée par les zones inondées. Avec une prédominance de 69,70% des classes d’entité, le bâti demeure le principal facteur de régression de la Grande Niaye. S’y ajoutent la densification du réseau routier et l’érection d’infrastructures (Technopole) qui constituent ainsi la cheville ouvrière des Niayes. Malgré cette dichotomie entre exploitation et pr��servation de ce poumon vert, cet espace aiguise la convoitise et introduit les notions de compétition, d’instabilité, de risque de disparition.

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